Fugue, un événement artistique en deux volets

La serre froide du Jardin botanique accueille une œuvre parmi les travaux présentés par les étudiants du Master Arts plastiques - Théorie & Pratique. Les étudiants de master 1 proposent de découvrir "Fugue", un projet de présentation de quelques productions des diplômés 2022 de ce master.

L’exposition est divisée en deux parties :

Fugue urbaine qui constitue l’exposition de chacune des œuvres à travers la ville de Strasbourg.

Fugue l’entracte expose des retranscriptions en Cryogénie – espace de recherche-création leur parcours.

 

Fugue urbaine, à partir du 27 février au 20 avril dans plusieurs quartiers de Strasbourg
Fugue l’entracte, du 11 mai au 26 mai 2023 en Cryogénie – Espace de recherche-création
Vernissage le 11 mai 2023

Les étudiants de première année du Master Arts plastiques - Théorie & Pratique proposent de découvrir Fugue, un projet de présentation de quelques productions des diplômés 2022 du dit Master.

L’exposition sera divisée en deux parties :

  1. Fugue urbaine constitue l’exposition de chacune des oeuvres à travers la ville de Strasbourg.
  2. Fugue l’entracte exposera des retranscriptions en Cryogénie – espace de recherche-création leur parcours.

Artistes exposés : Hana Mtir, Inès Balanqueux, Léa Cuvillier, Luna Fabro, Marina Bidel, Raphaëlle Lerch, Reza Seyfi Zoubaran, Ricardo Reyes-Tafur, Siam Balsa, Yusaku Tanaka.

Fugue vous invite à découvrir des créations des diplômé(e)s de l’année 2022 du Master arts plastiques - Théorie & pratique. Elle offre à une génération de jeunes artistes émergents l’occasion de sortir des espaces conventionnels d’exposition, grâce à une ouverture vers la ville. Ces œuvres hétérogènes, dont la diversité est à l’image des préoccupations contemporaines, nous ont amenés à nous questionner sur leur mode d'exposition. L'œuvre doit-elle exister face à un mur blanc et aseptisé pour être considérée dans toute sa singularité ? L'art peut-il se révéler davantage lorsqu'il est dans des lieux fortement caractérisés et face à un public moins aguerri ? C’est le pari de Fugue.

Afin de mettre en valeur les œuvres des artistes tout juste diplômés, leurs points de vue et choix plastiques personnels, nous avons décidé de sortir les œuvres dans la ville. Ces performances, pensées de manière à s'intégrer au mode de vie urbain, proposent une expérience singulière pour le spectateur. Ces œuvres questionnant l'identité seront exposées de manière à créer une harmonie entre le lieu, l'œuvre et le propos de l'artiste.

Dans cette première partie nommée Fugue urbaine, nous allons proposer l'œuvre de Hana Mtir qui superpose des visages discriminés par des outils scientifiques dans son installation Extirpations/Réimplantations afin de constituer une identité collective. Ricardo Reyes-Tafur questionne quant à lui la formation d'une identité individuelle par la rencontre en nous présentant des visages méconnaissables reliés par des fils. Enfin, Yusaku Tanaka s'est concentré sur l'idée de créer une cohésion des individus par le rire grâce à ses performances.

Luna Fabro, Siam Balsa et Reza Seyfi-Zoubaran quant à eux questionnent les relations hommes femmes. Les deux premiers artistes explorent aussi l'identité de genre. Reza Seyfi-Zoubaran s'est concentré sur les rapports de forces au sein même du couple.

Ensuite, on a Inès Ballanqueux qui élabore une imagerie en réponse aux oppressions politiques. Dans la même veine, les sculptures de Marina Bidel et de Léa Cuvillier explorent l’édification d’une mythologie individuelle, par des procédés de narration et des rituels. Pour finir, Raphaëlle Lerch propose de se construire une identité par le devenir animal et l'enforestation.

Dans un second temps, ces œuvres évoluant dans la rue seront retranscrites et archivées en Cryogénie – Espace de recherche-création. Cette deuxième partie, Fugue l’entracte, montrera de manière poétique et artistique l’expérience des œuvres sorties en ville. Pour nous, Fugue est l’occasion d’expérimenter les différentes perspectives d’approches des œuvres, en nous immergeant vers plusieurs sentiers d’accès et de réflexion autour de celle-ci.

Dates importantes :

  • Fugue urbaine du 27 février au 20 avril 2023 en ville
  • Vernissage le 11 mai en Cryogénie – Espace de recherche-création
  • Fugue l’entracte du 11 mai au 26 mai 2023 en Cryogénie – Espace de recherche-création

 

Œuvres présentées :

  • Semaine du 27 février au 5 mars :

Marina Bidel, The Great Red Monkey, 2021. Sculpture, collants rembourrés, laine, papier mâché, pâte autodurcissante, acrylique, cire, perles, 215 x 130 cm. Au jardin botanique.

  • Semaine du 6 au 12 mars

Reza Seyfi Zoubaran, Conversation amoureuse, 2020. Vidéo en noir et blanc, 1 min (en boucle). À la faculté de médecine.

  • Semaine du 13 au 19 mars

Siam Balsa, Paroles, 2020. Trois linogravures et broderies sur lin, 35 x 38 cm, 62 x 20 cm, 40 x 36 cm. À la bibliothèque universitaire des arts.

Hana Mtir, Extirpations/Réimplantations, 2020. Installation, impressions numériques sur papier transparent et 5 vidéos de 2 min. Photomaton (Rivétoile ou Place des Halles)

  • Semaine du 20 au 26 mars

Léa Cuvillier, La maison de poupées, 2021. Installation sculpturale et sonore, maison de poupée en papier mâché, objets de récupération, couverture, coussins, bande son de 3 minutes et 55 secondes, installation de 1,20 x 1,10 x 1,20 m. Au parc des Contades.

Yusaku Tanaka, Carnaval médiéval, 2021. Performance vidéo, ensemble de 4 sculptures, matériaux mixtes, 60 x 25 x 70 cm, 20 x 30 x 35 cm, 25 x 25 x 15 cm, vidéo 17 min 24. Au kiosque du parc des Contades.

  • Semaine du 27 mars au 2 avril

Inès Balanqueux, Vestiaire (anti-violences policières) pour manifestant·es, 2020. Sculpture, gilet jaune, papier bulle, casquette, fil de pêche, morceaux de miroir, lunettes, grillage de poule, peinture, bottines, fil de fer. Entre 160 cm de largeur et 150 cm de hauteur.

Tram de Strasbourg (Ligne C, D ou E)

Ricardo Reyes-Tafur, Sans titre [Présences Exaltées], 2021. Dessin, broderie, matériaux : planches de bois fines, feutre noire, crayon de couleurs, fil à coudre rouge, baguette carrée, 11 x 580 cm.

Au musée historique, sur le mur extérieur, côté place de la Grande Boucherie. 10 Pl. de la Grande Boucherie, Strasbourg.

  • Semaine du 3 au 9 avril

Luna Fabro, Nom féminin, 2020-2022. Vidéo numérique sonore, 5’58’’.

Marches en face de la Médiathèque André Malraux

  • Semaine du 17 au 23 avril

Raphaëlle Lerch, Fugue 1, 2021. Installation, vidéo projection, 220 x 150 cm, 2 vidéos projetées, une télévision cathodique. Dimensions : Télévision cathodique 38 x 38 x 40 cm et projections. Durée : 2 vidéos : 01’39’’ et 01’45’’- En Cryogénie – Espace de recherche-création.

Ayant pour but de toucher un public non-initié à l'art et présent dans la rue, nous n'avons pas fixé de dates et d'horaires précis. Vous pouvez obtenir plus d'informations sur notre page Instagram.

cryogenie.unistra : instagram.com/cryogenie.unistra=

Le projet est pensé et organisé dans le cadre d’un enseignement de Master encadré par Thomas Lasbouygues, Frédéric Caillard, Katrin Gattinger et Michel Demange.

La conception, la scénographie, la communication et le suivi de ce projet ont été assuré par les étudiant.e.s de M1 : Alex Walter, Tatiana Rodriguez, Alice Gautier, Manon Mangeol, Clémence Lecomte, Lou Resch, Mélissa Martig, Maëlle Kuczkowski, Aurélien Mass, Aurélien Ventrella, Laura Sonntag.

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